Les origines de St-Martin-de-Boubaux.

L’occupation humaine dans la haute vallée du Galeizon est très ancienne, comme en témoignent de nombreux vestiges préhistoriques : dolmens, tombeaux dits  » à coffre  » (les corps étaient déposés dans des coffres faits de pierre de schiste, pierres plantées, pierres à cupules, nombreux surtout le long des crêtes qui dominent la vallée (probablement très anciennes routes de transhumance). La montagne du Mortissou, au Nord de la vallée est particulièrement riche en vestiges de cette époque. Mais c’est au Moyen Age que se développe une vie rurale assez dense. Les premières traces écrites datent de peu après l’an 1000 : l’église de Lamelouze est vendue au Chapitre de Notre-Dame de Nîmes en 1078. L’église de St-Martin est mentionnée nettement plus tard, à la fin du 13e siècle, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’existait pas auparavant. A cette époque, des grands mas dispersés occupent les meilleurs emplacements agricoles de la haute vallée : le Camp, d’où sortira la famille des Ducamp qui donneront des générations de notaires à St-Martin, le Pin, peut-être le lieu d’origine des nombreux Pin cévenols (et peut-être aussi des Dupin), les Hombres, berceau d’origine de la famille Dhombres, Pomeyrols, le Mas Villar, Poulassargues, le Malhautier, la Roque, le Lunès, etc. Plusieurs  » châteaux « , de simples tours probablement, assurent la protection des habitants, et sont construits par les seigneurs féodaux locaux. On a ainsi retrouvé la mention d’un château de la Baume, probablement près de Pomeyrols, du château du Lunès, du château de Gasques appartenant pendant plusieurs siècles à la famille des Barjac. A la Roque existait aussi probablement un château : là, c’est le toponyme qui nous l’indique, la Roque étant réservé la plupart du temps à un  » rocher fortifié « . L’église, fortifiée elle aussi, que nous avons mentionnée plus haut, était à peu près au centre géométrique de la commune, au côté nord de la place du village actuelle.
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De l’avènement du protestantisme à la révocation de l’Edit de Nantes (1561-1685).

Dans les années 1550, le protestantisme se répandit en Cévennes, d’abord souterrainement, puis au grand jour dans les années 1560. C’est en 1561 que l’église réformée de St-Martin est  » dressée  » ; la communauté des catholiques de St-Martin, ayant rejoint d’un bloc la Réforme, prend l’église anciennement catholique comme lieu de culte. Les guerres de religion, si elles épargnèrent en grande part les Cévennes, eurent cependant des conséquences importantes en servant de réservoir humain pour les armées protestantes. L’édit de Nantes en 1598 mit fin à ces guerres ruineuses, et la communauté se développa dès lors : dès cette époque, la culture du mûrier présent sur un tiers des propriétés permet une certaine richesse (cultures vivrières et châtaignes assurant jusque là la survie). Mais après la mort d’Henri IV, le pouvoir catholique commence à grignoter les avantages qui avaient été accordés à ceux de la  » Religion Prétendument Réformée  » (c’est ainsi qu’il nommait la religion protestante) . L’église est ainsi reprise à la communauté pour un curé qui ne résidera pas à sur place, et tombera en ruine faute d’entretien et peut-être avec aussi à cause du ressentiment des protestants. Un local à usage de temple est construit au Mas. Après l’avènement de Louis XIV, et surtout à partir de 1660, les attaques contre les protestants se font plus vives, et la communauté de St Martin ne devra qu’à sa pugnacité (et aussi à de bons avocats !) de conserver son temple. En 1683-1684, l’attaque est frontale. Région après région, les protestants sont convertis de force. La Cévenne est envahie de  » missionnaires bottés  » (les dragons), et les communautés se résolvent les unes après les autres à se convertir au catholicisme. Le temple de St-Martin est démoli  » jusques aux fondements  » le 1er septembre 1685, et les habitants, au nombre d’un peu plus de 600, se convertissent en octobre, devenant des NC (nouveaux catholiques ou nouveaux convertis). L’édit de Nantes est révoqué le 28 octobre 1685, ne se justifiant plus selon les autorités puisqu’il n’y a plus de protestants.
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Prédicants et camisards (1685-1705).

La communauté s’était convertie en bloc, mais, comme partout en Cévennes, quelques habitants avaient pris le risque de s’insoumettre, tout en sachant bien qu’ils risquaient leur vie. Certains s’exilèrent et gagnèrent les pays protestants du  » refuge « . C’est par exemple le cas de deux des enfants du marchand Lèche, de la Fage. Leurs biens étaient alors saisis et gérés par une caisse spéciale. D’autres s’enfuirent dans des maisons isolées, chez des parents compatissants, où errèrent dans les bois. Parmi eux certains se mettent à tenir des cultes, à prêcher de nuit dans des endroits isolés. Ce sont les premiers prédicants. L’un des plus célèbres, Vivent, viendra prêcher sur la montagne au-dessus de la Roque, au serre du Coutel : il y aura des heurts avec les soldats, car Vivent prônait la défense armée des assemblées. Un de ces prédicants, originaire des Pargues du Mazel, François Pellet, sera pris et condamné aux galères où il mourra. Pendant toute cette période, de nombreuses assemblées clandestines se tiennent, surtout sur les crêtes : aux Vizettes du Peyreret, au Plan de las Fourques, au serre de Lancize. L’ancien pasteur de St-Martin, Jacques Guyon, qui avait été obligé de partir en Suisse sans sa famille, est pris, semble-t-il, alors qu’il cherchait à emmener son fils, et il est conduit à la potence à Montpellier.
En 1702 éclate la guerre des camisards. Le curé de St-Martin, Gilles de la Pize, est tué, l’église brûlée. Une petite troupe locale dirigée par Louis Noguier, est intégrée la plupart du temps à la troupe de Salomon Couderc et Joiny. C’est elle qui brûlera le mas des Hombres et le château de Gasques. En septembre 1703, ne pouvant venir à bout de la révolte, et considérant que toute la population protestante des hautes Cévennes soutient les camisards (de gré ou de force), les autorités décident de détruire toutes les habitations et de forcer la population à se réfugier dans les gros bourgs. Les habitants de St-Martin auraient dû se retirer, sous peine de mort, à St-Etienne-Vallée-Française, avec leurs troupeaux (rejoignant ainsi les habitants des  » écarts  » de cette commune de St-Etienne). On ne voit pas comment ils auraient pu s’y entasser, et la grande majorité d’entre eux resta probablement sur place dans les ruines des mas ou dans les cavernes, ou rejoignit les troupes camisardes.
Après la négociation et reddition de Cavalier, et bien que des irréductibles courent encore les montagnes jusqu’en 1705 et même plus tard, la guerre s’éteint lentement.
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De la guerre des camisards à la Révolution (1705-1789).

L’heure était maintenant à la reconstruction. Le pays était en ruines, et il fallut près de vingt ans pour le reconstruire (c’est à peu près la durée de la dispense d’impôts qu’obtinrent les communautés). Les messes, mariages, baptêmes se font au Peyreret, sous la protection d’une garnison jusqu’en 1709, où les travaux de réparation de l’église sont terminés. Le culte protestant ne se manifeste plus que très rarement publiquement, ce qui n’exclut pas une pratique familiale. Mais à partir de 1715, de nouveaux prédicants, organisés par Antoine Court, parcourent à nouveau le pays. Les églises et leurs conseils d’anciens se réorganisent. D’anciens camisards devenus prédicateurs errants rejoignent Court. Tel dans la vallée de St-Martin Jean Huc dit Mazelet, qui entrera vite en conflit avec Antoine Court. Il sera arrêté au Couvayrou, à la limite de St-Martin et de St-Paul-la-Coste, et pendu à Montpellier.
De nombreux pasteurs  » du Désert  » viendront tenir des assemblées dans la région, comme Alexandre Roussel qui sera pris et exécuté. Une seule assemblée sera surprise, celle du Ronc de la Servie, tenue par le pasteur Combes au bord du Galeizon, sous le hameau du Lunès. Les  » rentiers  » (locataires) de la métairie de Manière, les Lafont, y seront arrêtés et emprisonnés à Alès pour quelques mois.
C’est probablement au cours de ces assemblées que se manifesta la vocation de deux jeunes gens du Lunès, les frères Gibert. Jean-Louis, l’aîné, fut proposant en Bas-Languedoc avant de rejoindre le séminaire d’Antoine Court à Lausanne. Pasteur, il part en Saintonge et au Poitou, où son frère Etienne le rejoint bientôt. Il y est condamné à mort, et Etienne aux galères, heureusement par contumace. En 1757, il revient en Cévennes où il tente de lancer un mouvement de construction de temples sur le modèle de ce qu’il avait initié dans le sud-ouest. C’est un échec : les soldats interviennent très vite et font démolir les temples commencés au Collet et à St-Michel-de-Dèze ainsi qu’à St-Martin-de-Boubaux. Il repart alors dans le sud-ouest où il se consacrera à la grande oeuvre de sa vie : le départ avec quelques centaines de huguenots en Amérique pour y fonder en Caroline du Sud la ville de New Bordeaux. Il y mourra en 1773 empoisonné par des champignons. Son neveu Pierre, venu du Lunès, prendra sa suite et après un rôle important dans la guerre d’indépendance fondera une véritable dynastie : ses descendants cultivent sa mémoire et celle de son oncle, et ne parlent pas de St-Martin-de-Boubaux sans un pincement de coeur ! Etienne Gibert, après avoir été ministre à Londres, terminera ses jours sans descendance vivante à Guernesey.
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La Révolution et l’Empire (1789-1815).

La Révolution, qui consacrait la liberté religieuse, fut accueillie avec enthousiasme à St-Martin-de-Boubaux. On peut même dire que les habitants furent ultra-républicains, des gauchistes en quelque sorte. Les plus exaltés d’entre eux, en 1792, le maire et le commandant de la garde civile en tête, parcoururent la commune et les communes voisines, entraînant avec eux leurs camarades de St-Michel-de-Dèze, et investirent les châteaux des petits nobliaux locaux, faisant  » rabattre  » leurs tours, brûlant les papiers des  » censives  » et autres impôts féodaux, et se faisant dans la foulée payer leurs frais de cabaret ! La commune, dans la vague de  » déchristianisation « , prit pour quelques temps le nom de  » Galeizon « . La jeunesse se montra pleine d’enthousiasme quand la République menacée fit appel à elle. Alors que la haute Lozère (car on appela ainsi à ce moment-là le département qui remplaçait l’antique province de Gévaudan) catholique se rebellait contre la République, et que ses appelés désertaient en masse, les cévenols s’engageaient, devançant même l’appel. A St-Martin, trois personnages s’illustrèrent particulièrement, terminant leur carrière militaire comme capitaines. Le premier est Louis Gibert, frère du Jean-Louis que nous avons vu partir en Amérique. Le second est David Laval, du Lunès également, qui participa à la campagne d’Egypte de Bonaparte, puis parcourut les routes et les champs de bataille dans les armées de Napoléon. Le troisième est Louis Bonnal, de la Fage, qui se battit en Espagne où il eut la mâchoire emportée par un  » biscaïen  » (une balle). Il recevra la légion d’honneur, et sera un temps maire de St-Martin-de-Boubaux. Beaucoup d’autres se battirent dans les armées napoléoniennes. Les noms ne nous sont connus que pour une partie de ceux qui perdirent la vie dans ces interminables guerres, comme Jean-Pierre Deleuze mort de fièvre en 1710 en Espagne, Charles Pelet mort d’un coup de feu en 1810 en Pologne, Jean-Louis Lafont et Victor Coudert morts de leurs blessures à Dresde en 1813. A signaler également que cette période fut une période assez trouble pour la commune, avec une série de meurtres et une véritable vendetta plus ou moins politique mettant aux prises un descendant de la petite noblesse et des éléments  » avancés  » du village.
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De la Restauration à la République (1815-1870).

Après la chute de Napoléon et la  » terreur blanche « , les documents nous manquent pour traiter de l’histoire de St-Martin. C’est le temps de la Restauration, et nul doute que le retour des rois déplut fortement aux habitants. C’est le temps aussi d’une forte croissance économique, avec le  » boom  » séricicole, et démographique : on passe de 890 habitants en 1800 à 951 en 1831, pour culminer à 1457 en 1850.
Pendant la période révolutionnaire, l’église, mise en vente avec l’ensemble des biens du clergé, avait été rachetée en sous-main par le consistoire protestant clandestin, et transformée en temple quand la pratique religieuse avait été de nouveau autorisée. Les très peu nombreux catholiques de la commune, avec l’aide d’une riche et noble catholique de la Vallée Française, et avec les finances de l’évêché de Mende, construisirent de neuf l’église et le presbytère que l’on peut encore voir se dresser à quelques centaines de mètres du village. L’ancienne église devenue temple, qui avait déjà subi bien des vicissitudes, s’écroula en partie, privant les protestants de lieu de culte. Ils en avaient vu d’autres, et les cultes reprirent en plein air, comme au temps du Désert. Il fallut de longs efforts pour trouver des financements, de longues discussions pour se mettre d’accord sur un emplacement, pour qu’enfin en 1871 soit terminé un vaste édifice de culte, en partie construit avec les pierres de l’ancienne église. L’aménagement de la place de St-Martin sur l’emplacement de l’ancienne église et du cimetière date de cette époque.
Après un court intermède républicain en 1848, Louis-Napoléon Bonaparte s’empare du pouvoir par un coup d’Etat. Là encore la population de St-Martin se lèvera pour défendre la liberté. Le  » groupe armé de St-Martin-de-Boubaux « , avec ceux de  » l’association politique de St-Germain-de-Calberte « , partent à l’appel des sociétés secrètes du Gard pour marcher sur Nîmes. Ce sera un fiasco, et Victor Paris du Mazelet le meneur sera pour cela déporté en Algérie, d’autres emprisonnés ou mis sous surveillance.
Rapportons un  » fait divers  » de cette époque :  » le 8 septembre 1850, Frédéric Couderc, âgé de 19 ans, domicilié à St-Martin-de-Boubaux, prévenu d’avoir, au lieu des Abrits, commune de St-Etienne-Vallée-Française, le 14 février 1850, soustrait frauduleusement une montre en or, une paire de pantalons de drap, une paire de bretelles, de souliers, une cravate et une serviette a été condamné à 10 années de travaux forcés « .
On ne peut qu’être frappé par l’importance de la peine, surtout quand on connaît les conditions de détention du bagne, pour un larcin considéré aujourd’hui comme bien mineur, mais ce fait divers illustre surtout le fait que l’on était alors en Cévennes dans une assez grande misère. Cette misère s’accentua encore avec les maladies du ver à soie et provoqua un important exode rural, d’autant plus marqué que s’ouvrait un important marché du travail avec le développement minier et industriel (Alès et la Grand-Combe).
Le second Empire se termina avec la défaite de 70, et la Commune, qui ne semble pas avoir laissé de traces à St-Martin. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée, bien fragile à ses débuts.
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La IIIe République.


Le principal souci pour les habitants de St-Martin sous la troisième république est de résoudre les problèmes de développement afin de ne pas devenir des laissés pour compte sur le plan économique. Le village et ses hameaux sont enclavés : on se mobilisera pour construire une route qui traverse la commune d’un bout à l’autre, malgré la difficulté de la tâche : il fallut construire des dizaines de ponts. L’enseignement, rapidement devenu laïque et obligatoire, sera décentralisé par la construction de plusieurs nouvelles écoles, au Mazel et au Mashuc, qui viennent s’ajouter à celles du Lunès et du village-centre. La mairie est construite, et son bâtiment abrite la nouvelle école de garçons ( l’ancienne devenant celle des filles !). Une partie de la population se radicalise, et militera pour le socialisme dans le parti de Jules Guesde, le Parti Ouvrier Français. Plusieurs sections se forment, dont une à Poulassargues à l’initiative d’Emile Deleuze. Nous sommes en 1900. C’est l’époque où, à la grande frayeur du préfet, un millier de paysans montent au Pendedis pour un grand meeting, drapeaux rouges en tête, de tous les villages environnants.
Curieusement pour une commune aussi protestante et paradoxalement devenue très anticléricale, le personnage qui nous paraît avoir le plus marqué cette période de la fin du 19e siècle est un prêtre catholique, l’abbé Pourcher. Nommé curé à St-Martin en 1872, il y resta près de trente ans, jusqu’en 1900, vivant comme les paysans du lieu, ramassant les châtaignes et élevant les vers à soie, mais surtout achetant à droite et à gauche des tonnes de  » vieux papiers « , se déplaçant, la plupart du temps à pied, dans tous les endroits où il espérait trouver des archives, écrivant des ouvrages historiques et les imprimant lui-même sur une presse typographique de sa fabrication. C’est ainsi que son  » best seller « ,  » Histoire de la bête du Gévaudan véritable fléau de Dieu « , très recherché des bibliophiles, a été entièrement réalisé dans sa cure de St-Martin.
Comme tous les villages de France, St-Martin a été très affecté par la guerre de 14 : son monument aux morts, érigé quelques années après la guerre porte une vingtaine de noms.
Les rescapés de la guerre, convaincus que seule la Révolution mondiale pouvait empêcher le renouvellement d’un tel désastre, accrurent l’audience du mouvement socialiste, et au Congrès de Tours, les délégués de St-Martin rejoindront la SFIC (Section Française de l’Internationale Communiste), qui deviendra le Parti Communiste, marquant le visage politique de la commune pour des décennies. Bien que le Parti Communiste ne soit pas un chaud partisan des expériences coopératives, celles-ci se développèrent néanmoins, sous l’impulsion de militants actifs comme l’instituteur du Pendedis Jean-Pierre Benoit . Peut-être peut-on y voir l’influence d’un penseur protestant comme Charles Gide sur certains militants locaux, toujours est-il qu’une boulangerie-coopérative est édifiée, qui ne fermera que dans les années 90. Les habitants souscrivirent des parts pour payer cette construction, et il y eut même pendant 10 ans un journal trimestriel des coopératives cévenoles, commun aux coopératives de St-Germain, le Collet, Branoux, que seule la seconde guerre mondiale vint interrompre.
Dans une commune où une telle tradition de lutte et de résistance existait, les maquis de résistance à l’occupant et les clandestins juifs ne pouvaient qu’être bien accueillis, citons en particulier un maquis d’antifascistes allemands installé sur le versant sud du Mortissou.
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Après la guerre de 39-45.


A la Libération, succédant à son père Mirabeau, Chanzy Verdelhan fut élu maire de la commune, et allait le demeurer pendant une cinquantaine d’année. Pendant cette période de l’après-guerre, période de développement industriel et tertiaire sans précédent, la commune, comme l’ensemble des Cévennes, vit s’accélérer l’exode rural, s’abandonner terres et maisons, jusqu’à l’arrivée dans les années 68 et suivantes de nouvelles populations, utopistes du retour à la terre pour certains, simples amoureux de la nature et du pays cévenol résidents secondaires pour d’autres, rejoints tout récemment par de jeunes retraités voire peut-être par des télé-travailleurs, mais ceci n’est plus de l’Histoire mais de l’actualité, et ce sera aux générations futures de le raconter !
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Pierre ROLLAND

 

Pour ceux qui voudraient en savoir plus

Pierre ROLLAND
– St-Martin-de-Boubaux village des Cévennes Lozériennes de 1815 à 1875 ( Foyer Rural de St-Martin), 1988.
– Evolution du paysage d’une vallée cévenole, dans Atlas des paysages ruraux de France (p. 88-89), De Monza éditeur 1992.
– La vallée du Galeizon, dans Itinéraires protestants tome I Cévennes (sous la dir. de Patrick Cabanel) pages 253-283 (Presses du Languedoc 1998)
– Le compoix de St-Martin-de-Boubaux (actes du colloque tenu en novembre 1999 à Nîmes)
– Des cévenols en Caroline du Sud : l’aventure de Jean-Louis Gibert dans les années 1760 (Causses et Cévennes 1999 n°2 p. 44-49)
– Lamelouze et St-Martin-de-Boubaux, villages huguenots cévenols, de 1550 à 1740.
Bibliographie de Pierre ROLLAND

voiR AUSSI :

Mesures sollicitées des pouvoirs publics pour remédier à la mévente des châtaignes.

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