C’est une petite église
Très discrète en pierres grises
……
Et ses murs tout décrépis
Pleurent souvent de dépit
……

D’après un poème d’Emilienne MICHELET

Décrépite elle ne l’est plus.

L’association « Les amis de l’Eglise de Saint-Martin de Boubaux » (une soixantaine d’adhérents) créée le 5 décembre 1998 s’étant donné comme tâche de tout mettre en oeuvre pour la restauration de l’Eglise de Saint-Martin de Boubaux, considérée comme patrimoine communal.
Les premiers travaux inhérents à l’équipe municipale furent aussitôt entrepris sous la bienveillante direction de Monsieur Yve Fages alors maire de la commune et depuis Président honoraire de l’association.
En parfaite corrélation avec la Commission d’art sacré diocésain, avec les aides du conseil général, de la D.R.A.C.,et l’appui de nombreux dons, l’association a réussi à faire restaurer l’autel, les statues de St. Joseph et de la Vierge, le Confessionnal, les fonts baptismaux, la cloche.

Le tabernacle et l’autel

Le mot Torah sculpté sur la porte du Tabernacle indique que le coffret devait renfermer les 5 rouleaux de la Torah (les 5 premiers livres de la Bible) avant d’être retransformée par l’Abbé Pourcher. Le Pélican sculpté sur la porte (qui fait couler son sang pour nourrir ses sept petits) indique que le coffret devait ensuite abriter le calice et les ciboires.
Sur le devant de l’autel l’agneau couché sur une croix repose sur un livre dont les septs sceaux nous montrent que c’est le livre de l’Apocalypse.

Statue de la Vierge

Cette Vierge à l’enfant de bois doré, peint du XVIII ème siècle a été restaurée. Les détails de cette restauration et son explication sont visibles à l’intérieur de l’Eglise.

Statue de St.Joseph

Si la statue est plus récente, la niche, si bien proportionnée, est d’origine.

Le Confessionnal

La restauration du confessionnal n’a pas été la moins facile. La grille centrale, de même facture que l’ancienne petite séparation entre l’autel et les fidèles est restée d’origine. On ne peut qu’admirer l’art de l’ébéniste qui s’est chargé de cette restauration.

Le clocher

Cloche en bronze.
Eglise paroissiale.
Fondeur : N. BAUDOIN
à ALES
1827.

Les fonts baptismaux

D’après la légende, cette pierre sculptée, d’un seul bloc, ramassée au fond du Galeizon par l’abbé Pourcher fut remontée sur un traineau, tiré par son âne jusqu’à St Martin de Boubaux, puis, jusqu’à l’église.
Cet ancien bénitier de l’église abandonnée de Lamelouze, fut transformé par lui en baptistère.

L’Eglise et la Cure sur leurs promontoires rocheux

Bien que construite en 1824, cette petite église d’inspiration romane est un bijou serti sur le rocher.
Son écrin cévenol lui convient à merveille.

Sa plus grande fierté est d’avoir abrité l’abbé Pourcher (1831-1916), humaniste, historien, curé, imprimeur dans sa propre imprimerie, ayant reçu la bénédiction et les éloges de sa sainteté le pape pour ses activités diverses.

Elle croit en l’avenir
Son regard est un désir.
Elle espère bien un jour
Vous prodiguer tout son amour.

Extrait d’un poème d’Emilienne Michelet

Cette église peut être visitée, pour cela il faut prendre contact avec:
Madame Lauzun Présidente de l’Association des Amis de l’Eglise : tél. O4 66 45 58 6O
ou Madame Donchez Secretaire de l’Association des Amis de l’Eglise : tél. O4 66 45 54 6O

Cette page web a été réalisée grace au travail d’un atelier de la cyberbase de Saint Martin animé par Rodolphe Mires avec la participation essentielle de Simone Donchez.